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Coaching :

L’historique, les enjeux, les caractéristiques

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« Pour vivre libre, il faut être simple, se montrer soi même faillible, mais déterminé, confiant, discipliné… et croire en ce que l’on fait » PR

« Quand je deviens acteur de ma vie, je deviens responsable de ce qui m’arrive, mes choix, mes décisions, mes évolutions, mes réussites. »

« Je voudrais tant être moi-même » « Je n’ai pas de vie »  » Je suis à bout-épuisé » « Je suis complètement stressé ; tout est urgent » « Je ne peux pas changer les choses » « Je n’ose pas décider » « Je n’ai pas confiance en moi » « Je gère mal la pression » « Je ne sais pas dire non aux autres – ni à moi-même »  » Je n’arrive pas à développer mon assertivité  » « On me dit que je manque de charisme »

On somatise lorsque l'on est incapable de mettre des mots sur ses maux.

QUAND LE CORPS S’EXPRIME !!!!

Quand elle n’est pas verbalisée, la souffrance psychologique ressurgit sur le corps. Un signal d’alerte à prendre en compte.

« Se ronger les sangs », « se faire de la bile », « avoir les reins solides » ou « se prendre la tête » : les expressions les plus imagées de la culture populaire témoigne de la force de la relation entre le corps et l’esprit. Nous l’avons tous déjà expérimenté : notre mal-être psychique a des retombées physiques souvent immédiates.

Si ces désagréments peuvent disparaître une fois la contrariété passée, il arrive que le phénomène prenne une place grandissante dans notre vie. « Somatiser, c’est être atteint par des troubles qui sont, par nature, inexpliqués, explique Antoine Bioy, professeur de psychologie clinique et psychopathologie à l’Université Paris 8. Son origine n’est pas assuré mais le trouble somatique a des répercussions d’ordre émotionnelles, psychologique ou comportementale. Psychologiquement, la personne n’arrive pas à ‘s’ajuster’, à trouver la ‘juste émotion’. »

Un exutoire à la peine et à l’anxiété

Manon, 31 ans, en a fait la douloureuse expérience. À 14 ans, elle perd son père sans avoir pu lui dire au revoir. S’ensuivent plusieurs mois de maladies à répétition. « J’ai d’abord eu la mononucléose, puis des angines en cascade, je ne m’en sortais pas. Le pire a été quand des kystes sont apparus partout, sur mon visage, mais aussi dans ma gorge. Cela m’empêchait de manger et de parler. Le médecin a identifié un staphylocoque doré. J’attrapais tout car je n’avais plus de défenses immunitaires. »

Incapable de faire face à ce choc émotionnel, Manon a laissé son corps vivre ce deuil à sa place, comme si la douleur physique était un exutoire à sa peine et son anxiété.

« Appuyer là où ça fait déjà mal »

S’il se déclenche chez certaines personnes à la suite d’un choc, le propre du processus de somatisation est son caractère insaisissable. « On ne peut pas toujours affirmer qu’un événement en particulier en soi la cause, reprend Antoine Bioy. Il arrive qu’il n’y ait pas un seul élément déclencheur mais un faisceau complexe de causes à saisir. »

Des personnes anxieuses et qui ont du mal à verbaliser leurs émotions peuvent alors mettre inconsciemment en place un mode de fonctionnement bien rôdé pour témoigner de leur mal-être. Depuis des années, Sylvain, 29 ans, voit resurgir à intervalles réguliers, le même mal de dos lancinant. « Cela a commencé quand j’étais étudiant, il y a quelques années. J’étais stressé pour mes examens et je me suis bloqué le dos. Impossible de bouger. Depuis, à chaque contrariété, la douleur revient, exactement de la même manière. Cela arrive notamment à l’entrée de l’hiver, un moment où je suis toujours particulièrement déprimé. »

Une prédisposition héréditaire

Cette concentration des symptômes sur une partie du corps reste en partie mystérieuse pour Michèle Freud, psychothérapeute et auteure de Réconcilier l’âme et le corps (éd. Albin Michel). « Le ‘choix somatique’ est en fonction de l’histoire de chacun, avance la spécialiste. Dans notre ADN, nous véhiculons aussi la mémoire du passé et la fragilité de nos aïeux. Il est possible qu’il y ait une prédisposition héréditaire pour tel ou tel type d’affections. On note par exemple qu’il existe des familles avec de nombreuses migraines ou des gens sujets à l’asthme. »

Notre arbre généalogique aurait une influence sur notre manière de somatiser mais ne suffirait pas à expliquer les maux de ventre en pagaille, les migraines douloureuses ou le lumbago qui nous paralyse. Ces maux sont ciblés, localisés en fonction de leur résonance avec notre problème psychologique.

« L’idée que l’on ‘choisisse’ une zone du corps pour somatiser me paraît relever de la croyance, tempère Antoine Bioy. Aucun corps n’est parfait à 100%. Quelqu’un qui somatise au niveau du dos a simplement une défaillance physique à ce niveau. Le projet de somatisation se loge dans une ‘épine irritative du corps’, là où l’on est, de base, le plus fragile. »

« La désignation d’une zone du corps n’est pas étrangère à la fonction de cette dernière »

Manon reste en tout cas convaincue que ses douleurs à la gorge ont un sens bien plus profond. « Il y a quelques mois, je me suis rendue chez un phytothérapeute / naturopathe dont on m’avait dit beaucoup de bien. Pendant la séance, j’ai ressenti les mêmes douleurs à la gorge que lors de ma maladie, il y a plus de quinze ans. Je me suis de nouveau retrouvée incapable de parler. Il ne faut pas être un génie pour comprendre que cette douleur fait écho à mon incapacité à évoquer mon père. Je n’en discute jamais, avec personne. »

En se fixant sur un point de notre corps, la somatisation nous dit finalement beaucoup sur nous-mêmes. « Ce que la personne exprime à travers la désignation d’une zone du corps n’est pas étrangère à la fonction de cette dernière, souligne Michèle Freud. L’estomac, par exemple, peut être touché pour tout ce qui concerne le verbe ‘digérer’ (ne pas digérer une situation ou une substance). Ici, la digestion est prise dans le sens métaphorique. »

« Mon corps me signifiait que je n’étais plus heureux »

Si on se concentre et qu’on l’écoute, le corps agit alors comme une sonnette d’alarme et nous renseigne sur ce que l’on refuse de voir. C’est ce qui est arrivé à Olivier, 34 ansIl y a quelques années, il a commencé à faire des crises d’asthme.

« J’étouffais, littéralement. Cela m’arrivait pratiquement toutes les nuits de me réveiller en sursaut, haletant. J’étais à une période de ma vie où je sortais beaucoup, je m’étourdissais d’alcool, de faux amis et de cigarettes. Cette hygiène de vie a sûrement joué mais, plus profondément, mon corps me signifiait que je n’étais pas heureux, que ma vie était ‘toxique’ pour moi. J’ai décidé de prendre du recul, d’être moins autocentré, de ralentir. Cela a été un gros travail. Faire le vide m’a été salutaire. D’ailleurs, depuis des mois, je n’ai plus fait une seule crise. »

« Il me paraît délétère de tomber dans la surinterprétation du genre ‘si j’ai mal à la jambe, c’est que je fais du surplace dans ma vie’. Mais la somatisation a ceci de positif qu’elle nous pousse à être davantage à l’écoute de notre corps, des signaux qu’il nous envoie, estime Antoine Bioy.

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